Fin mai, le "Bilderberg Club" fêtera son 68e anniversaire. Groupe Bilderberg. Il tire son nom du premier lieu de rencontre. En 1954, le prince Bernhard des Pays-Bas a invité les politiciens et hommes d'affaires les plus influents des États-Unis et d'Europe occidentale à se rencontrer à l'hôtel, qui s'appellait le Bilderberg. À 90 kilomètres d'Amsterdam, entouré des grandes forêts . Un endroit aussi isolé pour la réunion, n'a pas été choisi par les organisateurs par hasard. Premièrement, il était nécessaire d'unir ceux qui ont combattu sur les différentes lignes de front de la Seconde Guerre mondiale il y a 10 ans. Deuxièmement, on aurait du necessaire de creer une plate-forme non seulement pour la réconciliation, mais surtout pour la définition d'un nouvel ordre mondial.
Au total, 50 personnes les plus influentes de 11 pays occidentaux. Le prince Bernhard a personnellement défini les listes d'invités avec l'aide du chef de la CIA, et ces listes ont été approuvées par les pères- fondateurs du Bilderberg Club: Henry Kissinger et David Rockefeller. L'idée de cette première réunion secrète était simple - les plus puissants du monde, dans un cadre informel face à face devaient résoudre des problèmes mondiaux. La réunion devait durer trois jours, la participation de la presse n'était pas prévue.
En 1991, Rockefeller a déclaré : « Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazine dont les directeurs ont assisté à nos réunions et ont respecté les promesses de confidentialité pendant près de quarante ans. Il nous aurait été impossible de développer notre plan pour le monde entier s'il avait été rendu public au cours de ces années". Quelqu'un appellera cela de la « conspiration » pure, quelqu’un cherchera une théorie du complot.
Mais ici, regardons ensemble le planning de la réunion du club de l'été 2016 à Dresde. Les sujets étaient les suivants : la Chine, la Russie, la cyber sécurité, les élections américaines, les migrants en Europe, les néo-prolétaires et la classe moyenne, et le Brexit. Tous les grands sujets de l'agenda mondial. Un an plus tard, une réunion aux États-Unis à Chantilly dans le luxueux hôtel Westfields Marriot près de la résidence du président Trump à Washington a discuté des relations américaines avec la Russie et la Chine, de l'augmentation des budgets militaires et des problèmes de la famine dans les pays non développés. En 2019 à Montreux, de manière inattendue, les sujets de « l’avenir du capitalisme» et, plus intéressant encore, de l' éventuelle pandémie mondiale et ... d' une confrontation militaire sur le continent européen sont venus au premier plan de l'ordre du jour. Pur hasard ? Prévoyance ? Ou juste les scenarios possibles ?
Le plus intéressant, depuis près de 70 ans, peu de choses ont changé dans le travail du Bilderberg Club. 338 membres actifs, toujours totalement fermés à la presse. Lors des réunions, il est interdit de procéder à des enregistrements vidéo et audio, de divulguer le contenu des discussions ayant lieu lors de ces réunions. L'essentiel est que les flux financiers mondiaux contrôlent toujours plus ou moins les mêmes 20 familles, établissant ainsi l'ordre mondial. Ce qu’est nouveau, peut-être seulement, que l'éternelle confrontation entre les Rothschild et les Rockefeller, apparemment, s'est soldée par la victoire de ces derniers. Plus précisément, disons-le : « les "Rockefeller” ont remporté 2 guerres mondiales contre les "Rothschild". Mais après la deuxième guerre mondiale, les Rothschild ont commencé très activement à préparer leur vengeance, et il semble que maintenant ils la prennent. La Chine est leur succès. Trump est leur succès. Le Brexit est leur succès aussi. Et la tentative d'effondrement de l'Union européenne, si elle va avoir lieu un jour, sera aussi leur propre succès.
Il est également intéressant de noter que, non seulement ceux qui ont déjà rejoint l'élite mondiale, sont invités à la réunion du club, mais aussi ceux qui sont susceptibles de rejoindre ses rangs. Ainsi, en 1991, Bill Clinton y fut invité, même s'il n'était pas encore clair s'il deviendrait candidat à la présidence du Parti démocrate, et encore moins élu président. Tony Blair a été invité en 1993, un an avant de devenir chef du parti travailliste et trois ans avant de prendre la tête du gouvernement britannique.
Il semble que le Bilderberg Club soit mis en place de la même manière qu'un complot mondial, essayant d'influencer secrètement le sort du monde. La seule différence- c’est l'ampleur du « mal ». Malgré la quantité d’histoires sur des groupes clandestins, gouvernant le monde en coulisses, qui dans les cas extrêmes se transforment en théories du complot, nous, malgré tout, devons dire « merci » aux ces « théoriciens du complot ». Parfois, il faut mieux d’écouter ses adeptes qui soulèvent tels problèmes, que les médias grand public ignorent. Hélas...
Mais, comme on dit, « pas que Bilderberg »Bien sûr, il existe d'autres "clubs d'intérêt". Le principal est, sans doute, le Forum économique mondial de Davos. A suivre…
Proverbe chinois
Cette semaine, après une pause de deux ans à cause de la pandémie Davos a de nouveau accueilli le Forum économique mondial. Et c'était fondamentalement différent des sessions des 30 dernières années. Et il ne s'agit pas seulement de l'ordre du jour, mais de la composition des participants.
Question d'histoire. Pourquoi, en 1971, le professeur d'économie Klaus Schwab a choisi ce lieu touristique pour la première réunion, comme on l'appelait à l'époque " symposium sur le management européen" ? Peut-être parce que c'est à Davos, en 1934, qu'est apparu pour la première fois dans l'histoire, le premier téléski du monde, qui a révolutionné le sport. Quoi qu'il en soit, alors, en 1971, la langue officielle de la réunion était le français, les participants pouvaient fumer dans la salle et découvraient un appareil inconnu - le télex. Maintenant, la participation au forum coûte des centaines de milliers de dollars, mais même avec cet argent, il n'est pas certain que vous arriverez ici.
Cette année, le Forum économique mondial a mis fin la collaboration avec des personne physiques et morales russes qui sont tombés sous le coup des sanctions en raison de l'action militaire de la Russie en Ukraine. Comme l'a déclaré le service de presse du Forum : « Nous n'interagissons avec aucune personne de la liste des sanctions et nous avons gelé toutes les relations avec les organisations russes ». En conséquence, il n'y aura pas de politiciens et d'hommes d'affaires russes sur la liste des participants. Et c'est pour la première fois depuis des années Gorbatchev, il n'y aura aucune participation russe à Davos. En plus, ces dernières années, les trois plus grandes entreprises russes étaient des partenaires stratégiques du Forum : les banques « Sberbank » et « VTB » et la société gazière « Gazprom ». Cela signifiait qu'ils payaient une cotisation annuelle d'environ 600 000 francs suisses. Maintenant, ces deux banques sont dans toutes les listes des sanctions possibles, avec Gazprom tout est plus compliqué, mais Davos a décidé de rompre et avec lui aussi.
Et c'est pourtant à Davos en 2001 que la question sacramentelle et rhétorique était posée : «Who is Mr. Putin»? Les participants russes de l'époque ont eu l'air confus et n'ont rien pu répondre clairement, sauf que Poutine est le président de la Russie. La dernière fois qu'il était personnellement présent dans les montagnes suisses, c'était en tant que participant au Forum en 2009. Depuis, les relations entre Moscou et le Forum sont devenues de plus en plus tendues. En 2018, la délégation russe a menacé de boycotter la réunion annuelle, quand le forum a exclu certains hommes d'affaires russes qui tombaient sous le coup des sanctions américaines. Mais le président permanent du forum, Klaus Schwab voulait toujours rester neutre, constamment appelait Poutine "son ami personnel" et, en janvier 2021, il a même invité le président de la Russie à prononcer une allocution spéciale lors d'une session virtuelle. Mais dans la situation actuelle, même l'amitié personnelle n'a pas aidé.
Cette année, le vrai héros de Davos était évidemment le président de l'Ukraine. Zelensky s'est adressé aux participants du Forum et a de nouveau demandé à l'Occident de nouvelles armes et des sanctions anti-russes. Ensuite, le Forum a accueilli 2 séances de discussion consacrées à la reconstruction d'après-guerre de l'Ukraine. Même si le président Biden n'est pas venu à Davos, l'ancien secrétaire d'État américain Henry Kissinger s'est exprimé ici. Le politicien de 99 ans, par la vidéoconférence, a déclaré que le processus de règlement en Ukraine devrait être lancé dans les deux prochains mois afin d'éviter des conséquences plus graves pour les relations internationales au sein de l'Europe. Et surtout, sa citation : « Le résultat idéal serait que l'Ukraine prenne la place d'un État neutre comme un pont entre la Russie et l'Europe. Alors le statu quo serait respecté ».
Les autorités ukrainiennes ont qualifié Kissinger « d'alarmiste de Davos ». En même temps, le Département d'État américain a été plutôt neutre, en déclarant : «C'est Kiyv doit définir ses propres tâches par rapport à la fin des hostilités en Ukraine. Et cela est plus que compréhensible. Kissinger qui a 99 ans exactement aujourd’hui, est toujours l'acteur politique parmi les plus influents de l'establishment américain. Et comme nous l’écrivions : « il faut pas oublier que c'est Kissinger qui est l'un des pères fondateurs du Bilderberg Club ». Et l'histoire est cyclique.
Alors, quelqu’un dira que Bilderberg et Davos sont plutôt des bonnes marques d'image que des vraies formes de la gestion mondiale. Mais ce qui est sûr, les flux financiers que sont les principaux acteurs de ces deux « clubs d'intérêt » nous font prendre plus que sérieusement et Bilderberg et Davos.
EU leaders started discussing with a mix of interest and skepticism the idea of a "European political community" put forward by French President Emmanuel Macron.
Macron suggested the European Political Community proposal to the European Parliament on May 9, when the chamber was discussing Ukraine's ambition to become an EU candidate.
He mooted it as a broad for political dialogue and cooperation on matters of common interest to European countries, both within the EU and outside it.
According to him, this was not to replace the policies and instruments of the EU. Rather, he will establish regular meetings on key topics "to stabilize the European continent."
It will include countries wishing to join the EU, such as Ukraine, Moldova, Georgia and the states of the Western Balkans. But also those who are happy to be outside, such as Switzerland and Norway, and perhaps even a former member of the UK.
In question is Turkey, a longtime candidate for EU membership, which is a member of NATO along with many European countries and has expressed interest in the idea. But Macron insisted that the forum would only be for countries that shared the "democratic values" of the EU.
Reactions to this proposal range from interest to wariness, sometimes with a hint of skepticism. But the general response was to want to hear more before a decision was made.
Ukraine was among the more reserved, fearing that it could be a gambit to keep its EU candidacy bid in limbo indefinitely, before being reassured by the 27 European Union countries that that was not the case.
Britain, which six years ago turned its relations with the EU on their head with its Brexit referendum, was unsurprisingly cool on the idea.
UK Foreign Minister Liz Truss has parked her preferences on other forums, such as the G7 and NATO, where she feels her country has a stronger role.
Some EU countries are reflexively cautious about ideas bandied about by France, the bloc’s heavyweight power alongside Germany. Others believe the initiative ill-defined, or wonder how disparate countries can get together in this format.
But many acknowledge that some sort of forum where European nations can get together to discuss issues confronting all of them could be worthwhile.
Germany and others stress it should not overlap the work of the Organisation for Security and Cooperation in Europe, currently sidelined because of Russia’s war in Ukraine
The main question is, why does Macron really need this at all? Perhaps this is his new attempt to become a single European leader on new terms. Especially in the context of the fact that it is becoming more and more difficult to make decisions at the level of the European Union.
Le 5 juin 1947, le secrétaire d'État américain George Marshall, dans son discours à l'université de Harvard, formule l'idée d'aider l'Europe d'après-guerre, qui recevra plus tard le nom officieux de Plan Marshall. Le plan Marshall est rappelé chaque fois qu'il est nécessaire d'apporter un soutien matériel et moral efficace aux pays qui se trouvent dans une situation difficile. Mais cette assistance n'a jamais été complètement désintéressée et dépourvue de motivations politiques supplémentaires.
La période la plus active de la mise en œuvre du programme tomba sur la période d'avril 1948 à décembre 1951. Les bénéficiaires de l'aide étaient 17 pays européens, dont l'Allemagne de l'Ouest. Pendant ce temps, les États-Unis ont dépensé environ 13 milliards de dollars pour leur restauration (environ 115 milliards de dollars au rythme de 2021). Les économistes et historiens modernes discutent encore du rôle économique du programme, mais sa signification politique n'était pas moins importante : le plan Marshall a contribué aux processus d'intégration en Europe, qui ont constitué la base de la création de l'Union européenne.
Et donc, 80 ans plus tard, l'Occident est prêt à présenter un nouvel Plan Marshall à l’Ukraine. Selon le chancelier allemand Olaf Scholz le temps de reconstruction est bien arrivé. Selon les politiciens occidentaux le contexte et les motivations sont presque identiques à la situation d’après-guerre 1945.
En ce moment, au sommet de la sympathie et d'une attitude bienveillante envers l'Ukraine, ses alliés pourraient obtenir le meilleur résultat. Mais ramasser des ressources de cette ampleur prend du temps et les retards sont coûteux, il ne faut pas oublier non plus, que le plan Marshall original était opérationnel quelque peu tardivement jusqu'à trois ans après la Seconde Guerre mondiale.
Les occidentaux sont prêts à participer à une telle reconstruction de l'Ukraine. Et s'il est peu probable que les fonds d'infrastructure se précipitent vers l'Ukraine alors que les roquettes pleuvent dessus, ils savent que si le plan Marshall moderne se concrétise, il pourrait devenir un instrument de la « réinitialisation » plus large que certains politiciens occidentaux recherchent (la véritable signification du plan Marshall de 1948 n'était même pas dans son effet sur la croissance économique, mais dans le fait qu'il est devenu un « instrument de l'intégration européenne). Un nouveau plan Marshall impliquant l'Amérique et l'Europe pourrait renforcer la solidarité occidentale et « redémarrer » un État qui "deviendrait un modèle" pour l'Europe.
Mais qui va payer? La réponse aujourd’hui est assez évident : l'Occident conditionnel : les États-Unis, l'UE, la Banque mondiale, etc. Mais après ? C'est déjà plus compliqué. Et ça devient une question inconfortable pour les politiciens. Mais bon, le plus important c’est l’Ukraine même.
En 1945, l'avantage des États-Unis était sa richesse inconditionnelle. Non seulement l'Amérique possédait la moitié des réserves mondiales d'or et de devises, mais elle produisait plus de 50 % des biens industriels mondiaux et disposait d'énormes excédents agricoles. Aujourd'hui, la richesse américaine est également élevée, mais la situation est beaucoup moins joyeuse. En plus, les États-Unis ont 20 ans de dépenses pour d'autres guerres à l'étranger (y compris l'Afghanistan). Il est encore plus difficile d’agir pour les pays de l'UE. Même si l’Allemagne est officiellement prête, elle peut ne pas vouloir simultanément lutter contre une récession imminente, augmenter ses dépenses militaires de 100 milliards d'euros, refuser le gaz russe et donner à l'Ukraine les milliards dont elle a besoin.
Le plan Marshall pour l'Ukraine : détails.
L'une des versions les plus détaillées d'un tel programme, intitulée « A Blueprint for the Reconstruction of Ukraine », a été proposée en avril par un groupe de spécialistes du Centre britannique de recherche sur les politiques économiques (CEPR). Selon les auteurs du projet, qui, selon le « Financial Times », pourrait bien devenir la base du Plan Marshall ukrainien, l'aide internationale à la reconstruction de l'Ukraine devrait reposer sur tels principes :
- L'Ukraine se dirige vers l'adhésion à l'UE
- Sous l'égide de l'UE, on crée une agence distincte avec une autonomie significative en matière de coordination et de gestion des programmes d'aide et de reconstruction
- L'Ukraine est le « propriétaire » du programme de reconstruction ;
- L’aide à l'Ukraine devrait être principalement sous forme de dons et non de prêts;
- La relance du pays doit être basée sur les besoins du futur - avec une dépendance minimale aux combustibles fossiles et une empreinte carbone minimale.
Le plan comprend également des efforts pour minimiser les pertes avant même la fin de la guerre, puis trois phases principales de la reconstruction de l'Ukraine après la fin des hostilités.
- Réponse immédiate aux besoins les plus pressants (comme l'aide aux pays en cas de catastrophe naturelle) - jusqu'à six mois après la fin de la guerre ;
- La restauration rapide des infrastructures et services critiques, des fonctions économiques et gouvernementales de base - du 3e au 24e mois après la fin des hostilités ;
- Construire une « base » pour la croissance et la modernisation futures, ce qui devrait placer l'Ukraine "sur la trajectoire d'une croissance rapide et stable" - une période illimitée de réforme des technologies, du capital et des institutions.
Le montant de l'aide nécessaire dans le cadre du nouveau plan Marshall dépendra de la durée des hostilités, mais les auteurs du programme l'estiment à au moins 200 à 500 milliards de dollars.
À compter du 1er juillet, Prague sera la boussole du Conseil de l'Union européenne (UE) et ce jusqu'à la fin de l'année 2022. Prenant la suite de la France, la République tchèque assumera la seconde présidence tournante de l'UE de son histoire. Comme lors de la présidence française, la guerre en Ukraine devrait prendre une place importante dans l’agenda européen.
Depuis le début du conflit, la République tchèque affiche un soutien constant et exemplaire à l’Ukraine. Au total, 300 000 réfugiés ukrainiens y ont été accueillis et 142 millions d’euros d’armes ont été livrées à l'Ukraine par faire face l’invasion de l’armée russe. Par ailleurs, c'est durant la présidence de la République tchèque que doit se tenir la première réunion de la nouvelle « communauté politique européenne » impulsée par Emmanuel Macron. Mais que va vraiment changer cette nouvelle présidence de l’UE ?
La Tchéquie s’est donnée cinq grandes priorités pour sa présidence : “la guerre de la Russie en Ukraine et ses conséquences ; la sécurité énergétique ; le renforcement de la défense et de la cybersécurité ; la résilience de l’économie européenne ; et les valeurs démocratiques.
En plus, paru très intéressant le slogan de la présidence tchèque, qui reprenne le titre d’un discours de Václav Havel « L’Europe comme une tâche », dans lequel l’ancien président tchèque se présente sous les traits d’un fervent partisan de la fédéralisation de l’Europe.
Pour rassurer les candidats à l’adhésion la République tchèque pourrait avoir sa carte à jouer. Mais si le Premier ministre Fiala a multiplié les entretiens cordiaux avec M. Macron, il s’est toutefois jusqu’ici montré très discret sur ses intentions concernant un projet qui ravive pour beaucoup, dans la région, le mauvais souvenir de la Confédération européenne voulue par François Mitterrand en 1989 dans le but d’éviter un élargissement.
Pourtant, c’est durant la présidence de la République tchèque que doit se tenir la première réunion de la CPE. Lors l du sommet de Prague prévu les 6 et 7 octobre, la République tchèque ne prévoit rien d’autre qu’une rencontre informelle entre les Vingt-Sept, afin qu’ils discutent, sans tabou, de ce que sera alors la situation en Ukraine et de l’évolution du dossier des Balkans occidentaux.
Donc, la présidence tchèque c’est vraiment une tâche délicate dans un contexte particulièrement tendu par la guerre en Ukraine. Mais, malgré tout, à Prague, comme à Bruxelles, cette perspective est envisagée avec prudence et espoir.
Au moins d'une douzaine de candidats envisageaient ce vendredi de remplacer Boris Johnson au poste de Premier ministre britannique qui démissionne après que son parti conservateur s'est retourné contre lui, car les opposants ont déclaré qu'ils voulaient qu'il quitte Downing Street immédiatement.
Johnson a déclaré qu'il démissionnerait de ses fonctions de chef conservateur et de premier ministre britannique à la suite de la démission de plus de 50 ministres du gouvernement, et nombre de ses législateurs lui ont dit qu'ils voulaient qu'il soit démis de ses fonctions.
Johnson, qui a remporté une élection il y a moins de trois ans avec une large majorité, a été renversé par des scandales qui comprenaient des violations des règles de verrouillage de la pandémie COVID-19, une rénovation de luxe de sa résidence officielle et la nomination d'un ministre qui avait été accusé d’inconduite sexuelle.
En attendant, Johnson, renversé par une série de scandales et une perte de confiance en son intégrité, reste en poste, une situation que les opposants, et de nombreux membres de son propre parti, jugent intenable.
La bousculade pour choisir son successeur - un processus qui pourrait prendre des semaines voire des mois - est en cours avec des personnalités et des députés moins connus qui devraient jeter leur chapeau dans le ring.
Jusqu'à présent, seuls le procureur général Suella Braverman et Tom Tugendhat, président de la commission restreinte des affaires étrangères du Parlement, ont officiellement confirmé leur désir d'être le prochain chef, mais une douzaine d'autres ont été invités à envisager de se présenter pour le poste. Parmi ceux qui sont considérés comme les favoris figurent l'ancien ministre des Finances Rishi Sunak, la ministre des Affaires étrangères Liz Truss et le ministre de la Défense Ben Wallace, bien qu'aucun d'entre eux n'ait encore déclaré son intention de se présenter.
Alors, qui sera le gagnant ? Faisons les pronostics ! la roulette qui n’est pas forcement "russe" cette fois-ci est bien lancée.
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